Qui sommes nous ?
Nous sommes une entreprise de charpentes traditionnelles et industrielles et de sciage située à Mazamet dans le sud du Tarn, en bordure de la D612, depuis 1927 sur l'actuel site . Elle est dirigée par Mr Patrick BARTHES descendant du fondateur de la société, il est épaulé par 5 salariés.
Nous puisons nos ressources en bois, localement, dans la Montagne Noire.
Il s'agit essentiellement de bois de pays résineux (épicéas, Douglas...).
Nous travaillons sur la région Midi-Pyrénées & languedoc-Roussillon.
Louis Barthés 1831 – 1901
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1831
Né en 1831 à Pont de l’Arn, fils de Pierre Barthés né à Artigues en 1808, et lui-même fils de Pierre Barthés né en 1771
Marié avec Marguerite Lautier, ils exploitent la ferme d’Artigues au Pont de l’Arn
d’où son surnom de «l’artial».
Ils ont un garçon Pierre et deux filles qui épousent des Carayol.
Ils achètent une fermette à la Ragnée en bordure du Chemin de la Môle avec deux maisons
avec jardin, deux champs dont un comporte deux carrières en bordure du Doul.
Il finit ses jours à la Ragnée à 70 ans.
Pierre Barthés 1873 – 1944
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1873
Fils de «l’artial», il épouse Noémie Pagès, fille de l’instituteur du Pont de l’Arn.
Il a été 3 jours à l’école et travaille avec son père et deux paires de vaches au débardage du bois.
Avec son épouse, ils ont un fils Emile.
Ils quittent la Ragnée pour construire et habiter une maison à Mazamet, avenue Foch.
Il devient agent de la société Progil à Labruguière qui achète les vieux châtaigniers pour
obtenir le tanin pour les mégisseries.
Il garde la Ragnée et achète en 1938 à un industriel nommé Olombel la ferme de la
Higue Haute - 50% agricole – 50% boisée.
Il décèdera en 1944.
Emile Barthés 1897 – 1985
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1897
Né à la Ragnée, il descend à bicyclette à Mazamet pour ses études primaires à l’Ecole du
Gravas. Il poursuit ses études et devient instituteur à Ginestas, puis il passe les licences de Professeur.
Il est mobilisé pour la guerre de 1914 dont il revient heureusement, après s’être recommandé à la Sainte Vierge.
Il épouse Reine Houlés domiciliée à St Germain des Prés à «En Teste».
Son beau-père Edouard Houlés tient un atelier de mécanique, est entrepreneur de battages etpropriétaire de la métairie des Prés.
Emile tient la comptabilité de son beau-père et abandonne le professorat.
Avec la dot de sa femme, il achète un terrain, route de St Pons, et achète la première scie à grumes. Son père le guide dans les achats de bois pour alimenter la scierie.
Avec son père, il achète un terrain avenue Foch à Mazamet où ils construisent une maison vers 1934. Il y a deux logements, un en haut avec terrasse et une sortie à l’arrière sur un grand jardin clôturé par une barrière originale en bois d’Acacia posée sur le mur ; on disait« lou castel dé l’artial ».
En 1929, il a un fils Pierre qui lui succèdera et une fille qui épousera le futur Maire de Mazamet , Mr Bourguignon.
Pierre Barthés 1929 - 2014
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1929
Bac Technique - Préparation A & M - Officier d’Artillerie – CAP comptabilité – Epouse Annie Gasc, fille d’industriel en 1953.
Il intègre l’entreprise paternelle et en prend la gérance en apportant de nouvelles idées.
Il entre aux Jeunes Patrons, développe l’affaire négoce et ouvre un dépôt à Revel.
C’est l’époque où le béton, le fer sont considérés en charpente comme des matériaux d’avenir dans les toitures car le bois est victime d’attaques d’insectes.
Il entre en relation avec la société Bayer qui met au point un sel soluble dans l’eau qui protègera le bois par trempage. -
1958
La première station est inaugurée à Dijon en présence du Chanoine Kir et la deuxième à Mazamet en y invitant des personnalités de la ville et du Département, des charpentiers et des ingénieurs de chez Bayer. -
1960
Nous créons un syndicat national des entreprises qui adopte le traitement des bois par trempage et notre entreprise est agréée par le Centre Technique du Bois. -
1963
Notre président en voyage aux Etats-Unis voit la fabrication des fermettes industrialisées avec une presse et des plaques – procédé bréveté Gang-Nail – et en installe une à Dijon. -
1967
Notre principal client « La Maison Idéale » ne veut pas nous suivre et n’y croit pas.
Quelques années plus tard, Monsieur Gau Germain, charpentier à Boissezon, vient nous trouver ; Gang-Nail lui a parlé de nous. Il nous informe que «Le Toit Familial» à Castres le suivra s’il s’installe à la Zone de Mélou à Castres. Nous ne donnons pas suite à nos contacts chez Gang-Nail.
Contact avec la Cana à Narbonne. -
1970
La Maison Idéale a évolué et nous demande des fermettes.
Nous prenons une presse hydraulique brevetée «procédé Menig» et nous construisons des charpentes avec des plaques à aiguilles. -
1972
Sous prétexte que les représentants ont des difficultés pour vendre les maisons, la Maison Idéale annule ses commandes et nous renvoyons la presse.
Nous créons alors la SARL Bri-Déco-Bois à Revel. Notre entreprise est en expansion et nous prenons en location un terrain à la Zone Industrielle de Malvézy à Narbonne. Nous y installons une station de traitement et construisons un magasin. Un employé est à demeure sur place et nous traitons des piquets de vigne pour la Cana. -
1994
C’est l’heure du départ en retraite pour Pierre Barthès mais il reste en activité, un peu dans l’entreprise, un peu dans la forêt.
Patrick Barthés 1959
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1984
Patrick entre dans l’entreprise après les études et son diplôme pour la gestion et l’administration des entreprises, le DTU.
La scierie débite des charpentes et nous fabriquons des palettes pour les tuileries.
Patrick prend la gérance de la SARL. -
1986
L’activité négoce continue et Patrick décide de reprendre l’affaire «Philippe & Fils» qui devient une SARL Barthés Bois Narbonne avec une installation neuve & moderne.
A Mazamet, des fermettes sont construites depuis 1979 avec Twinaplate. -
1990
Nous allons à Batimat et rencontrons Mr Champeau avec lequel nous sommes dans la parenté. Il nous envoie une presse que nous installons à Mazamet pour fabriquer des fermettes sur un terrain que Patrick achète et qui est situé à côté de celui acheté par son arrière grand-père. -
1996
Nous installons une Lyon Flex à 3 têtes circulaires radiales entièrement automatisée pour tronçonner les lattes. -
2003
Une deuxième presse hydraulique est mise en fonctionnement ainsi qu’une autre scie circulaire automatique.